Konishiwa Kiriki-san,
Merci malgré tout de m'avoir finalement répondu...
Tes explications sont claires et me confirment la totale incompréhension qui s'est installée entre nous.
Je suis très satisfait de ton travail de tribun et j'espère que le fait qu'il n'y ait aucune complicité entre nous en dehors du travail ne remettra pas en cause ton implication pour notre village.
Je ne suis pas un karatéka et mon coup de coude était, comme la plupart des gens le savent, un acte de complicité pour attirer ton attention et non pas un acte d'agression pour te faire mal comme tu as l'air de le dire.
Je suis un être plutôt doux et attentionné mais j'ai l'impression que tu as mis la barre un peu trop haute pour moi.
J'aime la joie et l'enthousiasme, le rire et les taquineries.
J'ai besoin de quelqu'un qui me soutienne à mes côtés et qui soit présent.
Si un seul mot, qui n'était qu'une boutade suffit à t'éloigner de moi, il est évident que tu n'étais de toute façon pas si proche.
Je ne te reproche rien Kiriki et ne prends pas ce que je dis pour de l'agressivité car tu te tromperais une fois de plus...
Simplement je suis franc avec toi et non pas sec; c'est une de mes qualités, la franchise.
Je souhaite vraiment que tu trouves quelqu'un qui saura répondre à tes attentes mais, comme tu l'as constaté, je ne suis pas celui-là et j'en suis le premier peiné.
J'espère que notre relation pourra se transformer en de l'amitié car sache que du jour où je t'ai rencontré j'ai trouvé que tu étais quelqu'un de bien et ce serait dommage que notre incompatibilité amoureuse nous prive du reste.
Que les kamis te protègent Kiriki-san.
Respectueusement
Zakakawa, Shômin